2004 : 2 200 000 barils/ jours,
2005 : 2 000 000 barils/jours,
2006 : 1 800 000 barils/jours,
2007 : 1 570 000 barils/jours.
Le déclin du grand gisement Cantarell s’accélère, le pib mexicain souffre de l’omnipotence pétrolière, le peso aussi, les investissements chutent.
Mais si le réservoir se vide, quel intérêt de prévoir de plus gros tuyaux ?
Pas grand en vérité.
Le Mexique sera t’il donc le premier pays à souffrir du pic oil, voir à s’écrouler ?
La production recule vite, et le peso a pratiquement été la seule devise à se déprécier face au dollar.
Mais les politiques menées ont aussi leur responsabilité. Le sacrifice de l’agriculture, l’hypertrophie de Mexico, engorgé de transports urbains, sont directement les enfants du pétrole.
Aujourd’hui 6°producteur d’or noir, hier (1921) deuxième. Il est clair que le Mexique souffre de ses ressources naturelles, le profit de la flambée des cours ne compensant pas le déclin.

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