Après Total, d’autres personnages importants du monde du pétrole ont craché le morceau.
Tony Hayward, PDG de BP, a lui aussi déclaré que « l’ére de l’énergie pas chère était derrière nous », et que « la moitié du pétrole avait été extrait ».
La plus grande part du pétrole viendra d’un meilleur recouvrement.
Mais le meilleur recouvrement n’agrandira pas les réserves.
La déplétion des gisements existants portera sur 25 millions de barils jour d’ici 2015, auquel s’ajoutera une augmentation prévue des besoins de 12.5 millions de barils jours.
Ce qui représenterait une augmentations de production totale de 37.5 millions de barils/ jour.
Pour James Mulva, de CONOCO, les prévisions de l’AIE et de l’EIA (agence international de l’énergie, et département US de l’énergie), sont fantaisistes.
Car, si la demande peut être au rendez vous, la production ne le sera pas.
Pour eux, le constat est clair, on ne dépassera pas, géologiquement les 100 millions de barils jour, et sans doute moins, car la volonté politique des pays d’extraire à tout prix s’est évaporée.
On laisse aux grandes compagnies, les petits gisements incertains, et on laisse le bon aux grandes compagnies locales (nationalisées).
Pour corser le tout, on se débarrasse de ses dollars qui commencent à franchement puer. Et on applique le principe que le pétrole sous terre est préférable à l’argent sur le compte en banque. On exploite donc, mais doucement.

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