Et maintenant que faire ?

LeninePardon à Vladimir Illitch pour avoir plagié sa question de 1907.
Nous en sommes à 1907. On sait désormais que le pic oil est non seulement inéluctable, mais déjà là.
Certaines mesures manient la suffisance et le ridicule.
A voir, au salon de l’automobile ces monstrueux 4 X 4 hybrides qui ne consomme « que » 11 litres au cent…
Un tel éloignement des réalités du quotidien de tout un chacun est il admissible ?
Quand, pour un certain nombre le principal problème c’est de boucler la fin du mois, et de manger, même dans nos pays « riches ».
Il n’est pas étonnant que les « Big Three » US s’effondrent sur leur marché interne.
Mais, où est la démarche claire et logique ? Nulle part, pas davantage chez Renault où le succès des voitures populaires genre Logan, s’est fait contre le constructeur, comme pour rappeler le succès de la 205 dans les années 1980 : contre le réseau Peugeot, les concessionnaires préférant vendre les autres voitures, à plus grosse marge pour eux.

Encore ne s’agit il que de l’erreur fréquente de constructeur : vouloir vendre cher, à des personnes qui demandent quoi ? Des automobiles fiables et économiques.
Deuxième point, les fanfreluches. Un quart de la consommation de carburant part en transport aérien. Et en l’absence de subventions aux USA, c’est un secteur qui depuis 2001 se serait retrouvé en état de monopole. Sur les 10 transporteurs nationaux, tous, sauf le dernier serait morts.
Ce n’est que partie remise. On peut très bien vivre sans avion. Les années 1950, ce n’est pas si loin.
Exit aussi, le haricot du Burkina Faso, et les pois du Kenya. Les prix les rendent attractifs en production locale. Vivra t’ on moins bien ? Certainement pas.
Enfin pour le reste, qu’en est il ? Un besoin classique d’investissements,pour la production et la réduction des consommations. Un retour de l’économie dirigée, qui se fait ici est là, par des renationalisations, des ré-instaurations du contrôle des changes suite à la baisse continue du dollar, des taxes qui augmente (même dans le républicain Alaska) devant les profits gargantuesques des compagnies.

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