Areva a vendu son réacteur nucléaire EPR, ou plutôt deux à la Chine, pour un montant de 8 milliards d’euros, ce contrat, c’est une première, est libellé en euros.
Il y a peu, Westinghouse avait emporté un contrat concernant quatre centrales, mais ce qui intéresse visiblement les chinois, c’est le saut technologique que représente l’ EPR, et qui les a conduits à faire beaucoup de concessions (notamment sur la devise du contrat).
Si l’ EPR est un nanard, le montant reste quand même modeste, si c’est plus intéressant qu’une centrale classique, le coût reste aussi modeste, pour une percée technologique.
Le pouvoir chinois reste donc sur une position forte, soit il ne perd peu ou rien. Soit il gagne beaucoup.
Au point de vue économique, les 20 milliards de contrats annoncés avec Pékin permettent de faire patienter un peu plus pendant que la Chine est en train de plumer l’industrie européenne, un peu plus chaque jour.
On fait donc durer le système, en espérant que Pékin, veuille bien avoir l’amabilité de réduire son excédent commercial, en réévaluant sa monnaie.
Ce qui permettrait aux européens de souffler un peu.
En résumé, les ventes d’ EPR, les contrats sont des gâteries pour cacher que N. Sarkozy n’a rien obtenu.
Du moins, rien d’essentiel.
Pékin gagne du temps.
Jusqu’où ?

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