L’évolution énergétique rend inéluctable une politique d’investissements.
Reste à savoir quel montant pour cet investissement, l’intérêt, et le rapport.
On peut chiffrer le poste chauffage d’un ménage, à l’heure actuel, variant dans une écart de 1 à 5, soit de 400 à 2000 euros à l’année.
Le reste étant des cas aberrants, soit des personnes ne se chauffant pas, soit des personnes se chauffant gratuitement, soit des personnes pour lesquelles le coût importe peu.
Et on peut partir du principe que ce coût va doubler d’ici 2020.
Ce n’est pas, dans l’état actuel des choses une hypothèse aberrante. On peut prévoir un coût de ce poste dans ce futur proche de 800 à 4000 euros, en valeur actuelle, pour des unités d’habitation normales.
Pour les treize années prochaines, on voit donc poindre une fourchette cumulée de 7200 euros à 36 000 euros.
A la vue de ces chiffres, tout le monde comprend l’intérêt économique et personnel de rester dans le bas de la fourchette.
Dans le bas de la fourchette, je situerais la géothermie verticale, elle est chère, surtout en raison du forage. 25 000 à 40 000 euros.
Nettement meilleur marché est la géothermie horizontale. 10 000 à 15 000 euros, elle souffre de plus de casse.
L’aerothermie elle, est la solution la plus économique à l’heure actuelle. Cela commence à 4 500 euros. Bien sûr elle est moins efficace, demandera sans doute à évoluer, mais fait faire 75 % d’économie sur un chauffage électrique classique.
Les crédits d’impôts ont ceci de pervers qu’ils viennent augmenter le prix des produits, mais il faut les déduire ici de ces coûts. Allié à une politique de prêts, on voit l’intérêt de remplacer une dépense indéfiniment renouvelable, et en augmentation, en une dépense (le remboursement d’emprunt), en partie amortissable (énergie résiduelle dépensée + remboursement emprunt).
Et surtout, je le répète, un simple changement d’équipements dans les chauffages classiques peut faire drastiquement baisser la consommation, à un coût très acceptable.

Laisser un commentaire