Si la décennie 1990-2000 avait vu les émissions de GES de 5.3 % dans les pays industrialisés, la période 2000-2005 a vu cette tendance s’inverser et ceux-ci s’accroitre à + 2.6 %.
La responsabilité de ce déclin revenait de fait au passage des pays du bloc soviétique à l’économie de marché, qui a vu une part notable de son industrie, très polluante, déclassée.
Ce même phénomène avait été observé en Chine dans la décennie 1980, où la consommation de charbon avait diminuée.
Les mauvais élèves absolus sont les USA (plus 16.3 %), à partir d’un montant déjà très élevé.
En raison de la crise immobilière et financière, on ne peut plus écarter d’ailleurs, une évolution « à la soviétique » de l’émission des GES.
Le Canada, avait ses sables bitumineux évoluent aussi mal, ainsi que des pays en rattrapage : Espagne, Grêce, Irlande.
Certains modes de vie « pays neufs », comme l’ Australie sont aussi extrêmement dispendieux.
Toujours est il qu’il ne faut pas oublier qu’au début 2000, le pétrole était très bon marché et son cours n’inclinait plus du tout aux économies, notamment dans le transport où on a vu l’explosion des ventes de 4X4 (indispensables en ville), munis de pare-buffles (indispensables, vu le nombre de buffles), ainsi qu’une course à la taille dans l’automobile, sans se préoccuper des consommations.
Quand aux pays sous développés, ils renvoient aux pays développés l’argument selon lequel, c’est pour satisfaire leurs besoins en produits industriels qu’ils accroissent leurs émissions.

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