Le démantèlement de Brennilis tourne à la farce.
Sous évaluation, non seulement des coûts, mais aussi de la radioactivité « résiduelle » de 30 à 200 fois !
La déconstruction du bloc réacteur devrait entrainer elle, autant de rejet de radioactivité qu’une centrale en activité.
En réalité, la seule chose dont on peut être sûr, c’est d’aller en plein brouillard.
En effet, c’est un chantier de démolition classique, avec des salissures radioactives qu’on ne devine pas, des effets et des conséquences elles aussi inconnues.
Tous les « modèles » que l’on peut appliquer souffrent d’une marge d’incertitude telle, que ce soit en matière
technique, financière ou humaine, qu’on ne peut arriver qu’à un fiasco.
Là aussi, comme pour la construction, le démantèlement aurait exigé des qualités de modestie et de savoir faire, et non l’hypertrophie du moi et de l’égo que nous montrent nos responsables.
J’ai toujours pensé que le parc nucléaire français ne serait pas détruit.
Trop long, trop coûteux, il sera laissé sans doute en l’état, gardé, quelques dizaines d’années pour que la plupart de la radioactivité à vie courte disparaisse.
Pour le reste…
Rien de changé, seulement la confirmation de ce que l’on savait déjà. Le n’importe quoi à l’état pur.

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