En Europe et aux USA, on prépare l’avenir, avec une réduction prévisible des émissions de CO2, et des consommations automobiles.
Les normes, laxistes, pour les USA, datant du milieu des années 1980, resteront tout aussi laxistes. Tout en l’étant un peu moins. Les véhicules ne devront plus consommer à l’horizon 2020 que 6.7 litres au 100.
Au grand plaisir des constructeurs de Détroit.
Les pauvres, ils n’ont rien compris au film. C’est précisément cette norme laxiste qui a provoqué leur effondrement, et l’intrusion de modèles étrangers dont la principale caractéristique est d’être plus économe.
6.7 litres, c’est un peu plus que la consommation actuelle d’un véhicule européen.
Certes, il ne faut pas bouder l’effort, mais cet « effort » n’en est pas un. Un retard dans les esprits des dirigeants, comme le disent les écologistes là-bas, ils faudraient qu’ils se préoccupent plus des attentes de leurs clients, pour lesquelles, comme partout, le passage à la pompe n’est pas indifférent.
Mais ne boudons pas notre plaisir, les économies s’annoncent, et le premier pas est le plus difficile.
En ce qui concerne l’Europe, changement de décor. Le continent est historiquement plus économe, mais ne pourra pas se dispenser de le devenir encore plus.
La grande question n’est pas finalement de savoir ce que l’on va faire, mais comment, et dans quel mesure.
20 ou 30 % la grande question, et l’autre question, c’est celle de l’interventionnisme.
Un certain nombre de propos intéressants de N. Sarkozy sont à rappeler. Mais qu’y a t’ il derrière ?
On peut rappeler « Moins s’appuyer sur des valeurs commerciales« .
Il est clair que les politiques d’économies d’énergie, portent le nom de « politiques ».
Et que ces politiques sont freinées, par des dérives commerciales : les crédits d’impôts pour le renouvelable ont entrainés une hausse des prix des matériels…
Après, tout est question de volonté des gouvernants. On croit comprendre que 20 % de réduction, finalement, c’est assez facile à atteindre, 30 % plus compliqué. Mais pourquoi ? Parce que les dirigeants ont accepté 20 % et non 30. C’est une limite psychologique.
Cette réduction, due à la réduction des consommations rendra la hausse de leur prix plus supportable. Ce qui implique un effort général, une normalisation, un profond travail de refonte, comme celui de la NRA Roosveltienne dans les années 1930.
En outre, il n’est pas indispensable de se cacher derrière des accords internationaux.
Une politique d’économie, est de toute façon, rentable à terme.

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