Des armes et des canons.

Images_2 EADS et louis Gallois prouvent qu’ils ne prennent pas le pic-oil à la légère.
En effet, dans sa vision stratégique pour 2020, il veut produire moins d’avions civils, et plus de services et d’aviation militaire.
En effet, il y a gros à parier que les militaires seront les derniers privés du précieux carburant.
Visiblement donc, dans un certain milieu, on sait très bien où on en est. Pas à un point très brillant en réalité.

L’objectif d’EADS est donc d’arriver à une parité 50/50, entre civil et militaire, à l’image de Boeing, le concurrent.
Airbus constitue au contraire 68 % du chiffre d’affaire d’EADS, et la totalité de son bénéfice.
Pour le constructeur nord américain, la situation, difficile à quantifier évoquerait plutôt l’inverse, la totalité des bénéfices relevant du militaire.
La ressource en pétrole, en effet, comme je l’ai déjà dit, affectera en dernier les militaires. Les civils, les activités les moins utiles seront privés, les unes après les autres, bien avant.
D’ailleurs, les compagnies aériennes sombrent toutes, une à une dans le rouge, jusqu’à constitution de nouveaux monopoles.
On avait prêté le mot à Brejnev : « il faut pas s’y fier, il faut des armées… »

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