Les pieds dans le plat.

Images_3 Le ministre britannique de l’énergie, John Hutton, vient de dire que la totalité des besoins de la population pourrait être couverte par l’éolien en 2020.
Les deux seuls obstacles sont :
– le coût élevé,
– la timidité de la planification.
8 gigawatts sont prévus, et 25 seraient réalisables d’ici 2020.
On voit donc que le problème est politique avant d’être technique.

Et dans le contexte actuel de la crise financière, on peut relativiser tout à fait le coût de ce passage au renouvelable.
En effet, ce serait sans doute bien plus économique que la déconfiture de la seule Northern Rock, couverte d’un tapis d’argent public.
Quand à l’argument de la variabilité du vent, il ne tient pas face à l’interconnexion des fermes.
Si l’énergie éolienne est effectivement irrégulière, à l’échelle d’un grand pays, le vent ne s’arrête jamais.
De l’argent, de la planification, de la technique. Qu’est ce que c’est compliqué l’éolien !

Commentaires

2 réponses à “Les pieds dans le plat.”

  1. Avatar de mat
    mat

    formidable, et quand il n’y aura pas de vent, ils feront comment les anglais, ils arrêteront toutes leurs lumières d’un coup, toutes leurs usines, tous les bureaux,… Il suffit de voir déjà en Allemagne, avec 20 MW de puissance installée éolienne (10 fois plus qu’en France) : quand il n’y a pas de vent, l’Allemagne importe de l’électricité, souvent de France. Une éolienne marche en moyenne un tiers de l’année…

  2. Avatar de mat

    formidable, et quand il n’y aura pas de vent, ils feront comment les anglais, ils arrêteront toutes leurs lumières d’un coup, toutes leurs usines, tous les bureaux,… Il suffit de voir déjà en Allemagne, avec 20 MW de puissance installée éolienne (10 fois plus qu’en France) : quand il n’y a pas de vent, l’Allemagne importe de l’électricité, souvent de France. Une éolienne marche en moyenne un tiers de l’année…

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