L’agence de presse russe RIA NOVOSTI a récemment fait paraitre un article étudiant les conséquences de l’abandon du $ comme monnaie de référence par l’ Iran.
Tout d’abord le constat est que les USA, désindustrialisés et n’ayant rien à vendre ne bénéficient plus d’une monnaie incontestable.
Ils ont encore le privilège d’avoir une monnaie de compte mondiale, mais en perte de vitesse, parfois au profit d’autres devises, mais souvent même face aux devises locales.
C’est dire la force de la répulsion.
Quand à la Russie, elle envisage, elle, de vendre son énergie, en roubles.
Un certain nombre de pays du golfe ont décidé de renoncer progressivement au Peg (parité fixe) avec le US $, la Chine fait baisser ses réserves de $, et utilise de plus en plus sa propre monnaie pour les échanges.
Le monde de l’énergie devient ainsi multipolaire. Euro, roubles et Yuan prennent leur place, petite pour l’instant.
Les pays qui ont renoncés à leur lien vis-à vis du $ en premier, Iran et Vénézuela, en ont payés le prix, politiquement parlant.
Mais la brèche est désormais ouverte.
D’autres continuent le mouvement, insensiblement, pour ne pas remettre en question leurs réserves en $.
En réalité, le problème n’est pas le dollar, n’est pas l’énergie, dont c’est la monnaie de référence.
C’est la naïveté, la bêtise, des riches et des possédants. Ils ont voulu que leur richesse soit incarnée dans la seule chose qui ne puisse se transmettre dans le temps : la monnaie fiduciaire.
Le problème n’est pas le dollar, mais la mentalité des possédants.

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