… mais souvent « libéral ».
Les provinces de Santa Cruz, Pando, Beni et Tarija, les provinces riches du pays, au niveau énergétique et agricole, représentant un quart du pays refusent la nouvelle constitution, et désirent une sécession de fait, pour profiter seules et au mieux de leur ressources.
la situation est simple.
Représentant 35 % de la population, ces provinces font 65 % du pib.
Cette situation est usuelle.
Les provinces pétrolières canadiennes, par exemple, n’ont guère été partageuses vis à vis de la fédération pendant l’âge d’or du pétrole en Alberta.
Maintenant que les ressources diminuent, le gouvernement central retrouve une certaine grâce.
Il est clair que les profiteurs de la manne pétrolière et gazière ne sont guère partageurs.
la provisoire ressource, dont ils sont bénéficiaires leur fait oublier l’histoire de leur propre pays. Il y a un siècle, c’étaient ces provinces qui étaient marginales, et les hauts plateaux miniers le centre de l’activité économique.
Pendant des siècles, la Bolivie n’a été que la montagne d’argent du Potosi.
Il y a quelques temps, on dénigrait une constitution, sous prétexte qu’elle permettait une réélection indéfinie (Vénézuela). Le changement de constitution bolivienne, elle prévoit un plafonnement à deux du nombre de mandats.

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