La question du nucléaire français vient d’être reposée.
Avec la dernière vague de froid, le nouveau record de consommation établi à 88 960 MW, le 17 décembre à 19 heures, le triomphe du nucléaire dans la production d’électricité semble tout à fait remis en question.
Pourquoi ? Parce que la production française est insuffisante, plombée par le chauffage électrique à effet-joule.
En effet, pendant qu’elle exportait 3500 MW à prix bradés, elle en importait 5100, d’ Allemagne et de Suisse.
La compagnie RTE mettait en avant, la nécessité… d’économies.
Le chauffage électrique classique (dit à effet joule) est un reliquat du passé, qui arrange le propriétaire (petit investissement) et pas du tout le locataire (grosse facture), promu pour justifier un investissement nucléaire sur dimensionné.
On frôle, dans ce dossier, la gabegie complète et totale.
La pointe de consommation est couverte par les plus vieilles unités de production, les plus polluantes, avec de grosses pertes à la production, des pertes de transports, et un confort final aléatoire.
L’origine du problème ? Le programme nucléaire a été lancé à une période où la consommation doublait tous les dix ans. Puis patatra, la décennie 1970 vis le plafonnement…
Aujourd’hui, on est à la croisée des chemins. Le nucléaire français est amorti, une politique d’économies d’énergies est nécessaire, et un déclassement des centrales, joint à une période d’attente longue permettrait de réduire les couts de démantèlement du nucléaire par la baisse de la radioactivité de courte-vie.
Bien sûr, ça ne règlerait pas le problème de la radioactivité longue, mais elle ne constitue que 10 % du problème.

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