Rhodia et ses partenaires cherchent à récupérer davantage de pétrole dans les champs existant, en améliorant les taux de récupération.
On cherche à l’heure actuelle à améliorer les techniques d’injections.
En moyenne on récupère environ 35 % d’un gisement pétrolier, le reste étant inexploitable avec les techniques actuelles.
Mais ces moyennes, elles mêmes sont très aléatoires, et dépendent de la nature du gisement.
En un mot, aucun gisement ne se ressemble.
La pression interne du gisement ne permet de récupérer que de 10 à 20 % des quantités, après, d’autres puits d’injections d’eau ou de gaz carboniques servent à récupérer encore moins de 10 %.
Cette fois ci, c’est une vieille technique qui est aussi utilisée, c’est de l’injection d’eau additionnée de polymères.
Mais, là non plus, la technique n’est pas récente, il ne faut pas en attendre des miracles, et si le taux de récupération globale peut être amélioré, c’est seulement sur un temps d’utilisation très long, donc sur un adoucissement du Pic-oil, et non sur un report de 50 à 80 ans, comme on pourrait l’espérer à vue des articles.
La géologie est têtue. Les techniques évoquées pourraient faire gagner une ou deux années de productions, sans plus.

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