Famines et argent facile.

Champagne Alors que le monde a de plus en plus de mal à subvenir à ses besoins alimentaires, en Champagne, on veut jouer au rentier.
La boisson des riches, le Champagne souffre du périmètre de l’AOC. En effet, tracé à une autre période, il est désormais trop petit (planté à 98 %), et fait le désespoir des « pôvres vignerons ».
Pensez, un hectare de terre agricole vaut quelques milliers d’euros, et a un rapport de quelques milliers d’euros à l’année.
Un hectare de Champagne, lui vaut 600 000 euros.
On voit donc l’intérêt de multiplier par 100 (au minimum) la valeur des terrains, pour une récolte d’une valeur très supérieure.

Par contre, la simple alimentation, grevée par le prix de l’énergie, intéresse visiblement beaucoup moins de monde.
C’est que ce n’est pas le même marché.
L’un, le marché des pauvres, l’autre, le marché des riches, comme pour le Cognac.
Visiblement, on arrive en Europe à changer beaucoup moins vite les règles pour nourrir les pauvres que pour abreuver les riches.
Avec un risque pour les vignerons.
Celui d’avilir la valeur de leur patrimoine.
Il est en effet fort intéressant d’agrandir la zone AOC. Pourtant, en cas de retournement, cet agrandissement se retournerait contre eux, entrainant la dégringolade de la valeur de leur patrimoine.
Ils ont visiblement oublié l’histoire de leur vignoble. Celui d’un cépage trop septentrional pour lutter et obligé de se réfugier dans une spécificité, pour survivre.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *