On commence à poser certaines questions.
Pour les gens « sérieux », on discute de la « croissance », de ce qui est bien ou pas.
Mais le financial times pose une question ardue, et si l’économie revenait à un état de jeu à somme nulle ?
Le revenu moyen a été multiplié par 10 depuis 1820, s’il l’a été de 23 aux USA, il l’a été de 4 en Afrique, pour une population multipliée par 6.
En même temps, toutes les formes de servitude observées disparaissaient, plus ou moins.
Et on pose clairement la question : pression sociale à l’intérieure, et pillage à l’extérieur reviendront ils ?
La situation actuelle fait d’ailleurs penser à ce schéma de figure.
Pression inégalitaire dans les pays développés, et guerres civiles dans les pays du tiers monde.
Guerres dévastatrices, mais qui ne font pas de grands échos.
On est en effet au stade de la guerre de mouvance du moyen-âge, et pas au Blitzkrieg hitlérien.
Les villages et villes prises et reprises, des massacres si juteux soient ils, toujours aux mêmes endroits, pour une guerre, elle souvent « à somme nulle », et aboutissant au statu quo , comme dans la république démocratique du Congo, ne passionne pas les foules.
Sans poser la bonne question. Un mercenaire, il y a bien des siècles, répondit à l’idée de paix : « Mais, comment gagnerais-je ma vie ? « .
La raréfaction des ressources planétaires va inévitablement reposer le conflit.

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