On ne connait qu’après coup, la production pétrolière. Et si ce n’est pas le Pic-oil, cela lui ressemble beaucoup.
2003 : 79.62 millions de barils jour,
2004 : 83.12 millions de barils jour,
2005 : 84.63 millions de barils jour,
2006 : 84.60 millions de barils jour,
2007 : 84.39 millions de barils jour (3 premiers trimestres).
Personnellement, j’ai beaucoup rit en entendant parler de la relance de la production française. on a produit jusqu’à 2 millions de tonnes, on en produit la moitié, on relancera peut être de 500 000 ? Et après ?
Non, la relance du pétrole est problématique, non pas faute de réserves, mais faute du tuyau, et du débit nécessaire pour les exploiter. Un gisement saoudien, Khurais est emblématique.
Découvert, exploité, abandonné, réexploité pour produire 1.2 millions de barils en 2010.
Enfin, si on y arrive, parce que jusqu’à maintenant, il n’a jamais donné qu’une part infime de ce montant.
Les prévisions de productions pour les grands projets sont souvent reportés très avant dans le temps.
L’important n’est pas tant dans la production que dans sa facilité ou non.
Les pays de l’opep et l’arabie saoudite ont perdus le contrôle des prix, car elles ont perdus des capacités de production qui pouvaient servir à réguler.
Le reste importe peu, et si 500 000 puits de pétrole pompent aux USA (le même nombre qu’il y a 40 ans), ce sont 500 000 puits qui ont été récemment creusé et qui pompent moitié moins qu’à cette époque.

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