Mikaïl Saakachvili se représente aux élections présidentielles en Géorgie.
Remettant son mandat en jeu avant sa fin effective, la situation politique et économique en Géorgie est troublée.
La « thérapie de choc » prônée par les occidentaux a comme d’habitude échouée.
Les données essentielles de la campagne sont le contrôle de l’oléoduc avec l’ Azerbaïdjan, et la situation des républiques sécessionnistes d’ Abkazie et d’ Ossétie.
Quasi indépendantes depuis la dislocation de l’ URSS, celle-ci semblent désormais regarder davantage le « grand frère » russe qui a largement accordé les passeports russes, les pensions russes, et qui ne manque pas de répondant financier.
Pour l’expliquer clairement, Moscou a eu tendance à acheter tout le monde. Ce n’est pas anodin.
Si les pensions sont faibles, elles représentent par exemple, dix fois le salaire d’un Abkazien.
D’ailleurs 60 000 réfugiés géorgiens sont rentrés en Abkazie et ne sont pas les derniers à quémander les douceurs russes. Ils sont regardés comme des traitres par le pouvoir géorgien.
Quand aux Ossétes, ils ont depuis le 19° siècle la réputation d’être « plus russes que les russes ».
Le pouvoir géorgien, largement discrédité par son échec économique, joue donc sur la fibre nationaliste. Avec des résultats parfois contradictoires.
Staline n’était il pas considéré comme « le géorgien qui a le mieux réussi ».
Et dire qu’en Europe on compte sur les clowns géorgiens pour assurer « l’ indépendance énergétique ».
Régulièrement élus avec plus de 80 % des voix, les présidents géorgiens sont systématiquement débarqués par des émeutes.

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