Le syndrome de la grenouille.

Images_4 On dit qu’une grenouille plongée dans l’eau chaude en ressort immédiatement, mais que si on porte la température à ébullition, elle ne songe pas à s’échapper de l’eau chaude.
Elle s’est habituée, et le trouve « normal ». Jusqu’à ce qu’elle meurt.
Pour certains, l’énergie est éternelle, il n’y a pas de crise financière, le dollar est roi, l’ Amérique est éternelle.
Pas pour d’autres. On parle de fin de partie pour l’empire.
Pour les mêmes raisons que l’empire soviétique pris fin, l’empire américain est condamné.
Mieux, il est en train de mourir sous nos yeux.

Le paradigme sur lequel reposait le monde depuis 1945, s’efface.
Certains n’ont pas vu la valeur de la monnaie qui s’effrite à allure accélérée depuis 1971, et ne veulent pas le voir.
Certains ne veulent pas davantage voir la crise énergétique.
Certains ne veulent pas voir la crise alimentaire.
Tout continuera pour eux, tout ce que nous vivons n’est qu’une péripétie.
Non, pas une péripétie, un aboutissement.
La rétractation des capacités productrice des USA fut maquillée sous le voile d’une « nouvelle économie des services ». En même temps le délire des dépenses militaires ruina le pays, pour aboutir à un budget colossal, pour une armée en déshérence et incapable de servir.
Un pays développé possède 8 secteurs industriels de base. Dans le tiers monde, tout le monde le sait.
L’accaparement des ressources énergétiques permet de dépenser futilement cette si précieuse énergie.
Bientôt, aussi, tout va changer.
La seule chose qui retient les états exportateurs de produits pétroliers et de matières premières de se débarrasser de leurs dollars, c’est la crainte de les voir s’évaporer, et ne plus savoir comment les facturer.
On le voit, une préoccupation très terre à terre.
Certains ne veulent pas voir l’évidence, tel  Nicolas Sarkozy, pris dans l’admiration de son modèle.
Mais d’autres, au monde ont appris, tel Poutine, amadinedjab, ou d’autres en amérique latine que la force n’est pas la force, et que l’on est obligé de tenir compte des aspirations des peuples et ne pas les agresser.
Pourtant, l’arsenal répressif soviétique fut sans équivalent. Mais complètement inutile.
Mais, je pense que même E. Todd n’imaginait pas une fin aussi rapide.
Il faut dire qu’ils avaient élu l’homme capable de détruire l’empire.
Un homme particulièrement compétent et efficace, comme on peut le constater.

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