Silence, on bosse, ici…II

Au Kazakhstan, on bosse aussi.
On y développe allègrement les ressources énergétiques.
Sans forcément prendre des gants avec les « majors », dont l’existence et la liberté, sont, on le sait, la seule condition de l’existence d’une économie efficace.
Chinakazakhstan_moscowbeijingeconom Pourtant les dirigeants Kazakhs ne prennent guère cette direction.
Leurs gisements gaziers et pétroliers ne sont pas abandonnés à ces majors si bienfaisants, la production d’uranium augmente fortement sous la houlette (hérésie !) d’une société nationale à 100 % (une bande de vicieux, je vous dis).
Là aussi, la question politique est primordiale.
Démoralisés, les kazakhs l’étaient, ils faillirent disparaitre, à une époque, avalée par la fédération de Russie.
Leur renouveau avant et après la disparition de l’URSS, leur à permis de renégocier leur statut vis-à-vis du Kremlin.

C’est clairement une alliance inégale (150 millions de russes, contre 15 millions d’habitants au kazakhstan), portant le nom de vassalité, mais cette donne est importante.
Jamais la Russie n’arriverait à avaler le Kazakhstan, contrairement aux voisins chinois qui ont entrepris de noyer les provinces périphériques du Sin-Kiang et Tibet sous des flots d’émigrants, désormais majoritaires.
Les divergences avec Moscou sont à voir sous l’angle de la demande d’une certaine liberté d’action.
Quand à la grande « puissance US », elle est ici si symbolique qu’elle ne compte guère.
Les efforts si soviétique, et dans un cadre d’économie si physique, porte ses fruits.
La production d’uranium augmente fortement (c’est un des rares points du globe où cela arrive), passant à 7630 tonnes (plus 25 %).
L’objectif est d’atteindre en 2010, 15 000 tonnes.
Ce chiffre n’apparait guère vraisemblable, mais il est clair que la production est en hausse.
La très étatique société « Kazatomprom  » au nom si russe et si soviétique a d’ailleurs de grande ambition, celle de détenir toute la filière du nucléaire, et d’en vendre à qui bon lui semble.

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