Le monde est vaste, et l’on ignore ce qui se passe à l’autre bout, souvent.
D’autant que l’information officielle n’arrive que biaisée, bouillie mâchée par des propagandistes très bien payés.
Quelle est la situation exacte, ou plutôt, l’approche d’une information le moins tronquée possible ?
Au niveau énergétique, c’est déjà la pénurie, en beaucoup d’endroits.
Cela commence par les plus marginaux, et les plus faibles.
Ferment les « petits » aéroports, sans grand avenir, les aéroclubs locaux sont à l’aise, l’ Afrique souffre d’une pénurie de carburant, et de gaz généralisée. Pourtant l’énergie y est hors de prix.
Plus récemment, les « modèles » chinois et sud africains connaissent de grandes difficultés.
Manque de carburant pour commencer, de charbon ensuite.
La pénurie de charbon atteint ces deux grands géants de la production.
Celle-ci y a augmenté, certes, mais insuffisamment. Et les importations ne suffisent plus.
En réalité, les autorités « jonglent » avec les pénuries.
Que faire en cas de pénurie, sinon laisser se dérouler la crise, et la déplacer, de secteur (du transport dans l’électricité), de région (chacun son tour), sous fond d’inflation alimentaire crée par l’envolée du prix de l’énergie ?
La réponse chinoise est pragmatique, on laisse faire la crise, pour qu’elle reste dans les limites du socialement acceptable.
La théorie d’Olduvaï dans toute sa splendeur.

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