Le pétrole abiotique … remonte à la surface.
Selon la théorie soviétique, le pétrole n’est pas une formation fossile, mais une production géothermique.
Quand aux résultats, ils sont là, l’ex Urss est un des premiers producteurs, 60 % de ses forages sont positifs, contre 10 %, ailleurs, et certains gisements, épuisés, ou très largement entamés, se remettent à produire, ou semblent inépuisables.
D’ailleurs la Russie a visiblement réussi à stabiliser sa production, pas les états-unis.
Et surtout, leur localisation ne correspond pas à la théorie classique…
Alors quelle est la bonne question ?
Pétrole abiotique ou pétrole issu de la décomposition de micro-organismes ?
Certainement pas.
Car, même si le pétrole est une production géothermique, c’est à dire inépuisable à échelle humaine, il n’en reste pas moins que la production reste incontrôlable, et que la planète n’est pas susceptible de se couvrir de robinets qu’on ouvrirait ou fermeraient à volonté.
« Selon la compagnie pétrolière Tatneft, plus de 65% du pétrole produit au Tatarstan est issu d’anciens gisements, déjà exploités à 80% ».
Le gisement de Romachkino est représentatif de ces gisements qui semblent inépuisable.
Mais leur production est peu élastique.
En effet, le prototype de l’effondrement actuel, c’est Cantarell au Mexique. Mais Cantarell produisait tranquillement son million de baril/jour depuis des années, quand on décida de le booster…
Il produisit en effet beaucoup plus, mais sa production se rétracte désormais très vite.
Aurait on été trop loin ?
Même si cette théorie du pétrole abiotique est juste, la vitesse de reconstitution est limitée.
Donc à ne pas dépasser, il faut donc prendre conscience d’un monde fini.

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