La question alimentaire repose sur plusieurs paramètres.
Le premier est le paramètre démographique, mais c’est le moins inquiétant.
En effet, malgré ce que l’on dit, le passage de 6.5 milliards d’hommes à 9 est peu vraisemblable.
D’abord, parce que les « experts » en la matière se sont furieusement plantés, et si leur échec n’est pas criant, c’est que la projection minimale était suffisamment basse pour ne pas les déshonorer.
Ensuite, le freinage démographique est bien plus rapide qu’ officiellement annoncé.
Deuxième paramètres, les terres cultivables.
Elles diminuent sous l’effet de la désertification, du surpâturage, de l’urbanisation.
Enfin, des forêts sont détruites, notamment en Indonésie, au Brésil, pour cultiver des « bio »carburants. La vitesse de déboisement de l’ Amazonie, qui s’était réduite, augmente à nouveau, pour la canne à sucre, pour le soja et l’ élevage, mais pas pour l’alimentation humaine, au moins celle des plus pauvres…
Un autre élément de la reconstitution des crises alimentaires d’ancien régime est la croyance en le marché.
En effet, la seule régulation par les prix ramène à la guerre civile…
Et en France n’avait jamais existé.
Il faut s’attendre à de furieux coups de béliers…

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