La forêt française est en train de changer, l’alternance des périodes de chaleur, de stress hydrique, de retour à la « normale » exige plus que jamais une très grande variété d’espèces, quitte à laisser en suite, champ libre aux espèces résistantes « 

le tilleul, le cèdre, le pin laricio ou le chêne sessile « , certaines espèces, par contre sont désormais cataloguées comme » l’épicéa commun, le sapin de Vancouver, le hêtre ou le chêne pédonculé « .
Mais, il faut voir la réalité en face, ce qui est en cause en France, c’est la destruction des zones humides, qui servaient de « réservoirs tampons », pour les périodes sèches.
Bien sûr, pendant des années, leur destruction est passée inaperçue, mais les choses se détériorant, on devra faire machine arrière.
Le propos d’un intervenant devant des élèves ingénieurs de HMG (hydraulique et mécanique de Grenoble) le montre : « mon métier est de remettre en état des systèmes hydriques détruit par d’autres, et pour beaucoup, ce sera votre métier ».
En effet, tracer un cours d’eau droit, cela libère du foncier, mais a des effets dévastateurs sur l’environnement, de même que la destruction systématique des marécages, a détruit beaucoup d’emplois, un cadre de vie, et s’est révélé nuisible.
Pour un rapport finalement très faible.
» Les derniers défrichements se sont attaqués aux terres moins fertiles, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de l’énorme travail fourni « . C’était déjà le cas au 14°siècle.
Certaines régions souffrent de sècheresse chaque année à cause de cela.
D’autres parts, ces zones « sauvages » ne sont pas forcément abandonnée, ni inexploitée, mais exploitée différemment.
« Nous vivons un monde formidable et le progrès est en marche. »
Propos d’un internaute.

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