Effondrement de l’économie sud-africaine. II

Images « Aucune des centrales à charbon (90 % de la production d’électricité) d’eskom ne fonctionne à plein régime ».
Les racines de cette crise énergétique sont multiforme, celle d’un délabrement généralisé, de plus en plus visible.
Soit le charbon n’est pas bon, de mauvaise qualité, humide, soit il n’arrive pas, soit la vétusté des installations est criante, la main d’oeuvre manque aussi, que ce soit ingénieurs ou techniciens…
25 % des capacités de productions sont perdus, il n’y a plus d’exportations d’électricité, et elle est dans le pays, rationné.

On le voit, il n’y a nul besoin d’avoir atteint un pic géologique pour avoir des problèmes. Des économistes néolibéraux fous (pléonasmes) suffisent largement.
« Sur les marchés matières, tous les secteurs sont touchés, et les ondes de choc se répercutent partout dans le monde  « .
L’économie sud-africaine, quasi entièrement minière s’est arrêté, il n’y a quasiment plus de mines en activités, les dernières tentent d’approvisionner eskom en charbon, pour éviter l’effondrement total.
Là aussi, la gabegie en appelle au contribuable, 5 milliards sont demandés au gouvernement. Désormais celui-ci n’a guère le choix.
Mais il est clairement en cause, précédemment, il s’en était tenu à une attitude libérale extrémiste, autofinancement, ou appel aux capitaux.
L’ Afrique du sud inaugurerait elle la théorie d’ Olduvaï ?

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