L’économie sud africaine va mal, très mal, et son mal est très classique.
Elle a souffert pendant un temps d’un « keynésianisme militaire », ou économie militarisée, ensuite d’une cure libérale.
Aujourd’hui, on manque cruellement de charbon, d’électricité et la production des mines d’or chute.
Ce mal est on ne peut plus répandu aujourd’hui, c’est le défaut d’investissement, dans les mines d’abord, dans la production électrique ensuite, ce qui fait que la production s’étiole, malgré son potentiel.
La main d’oeuvre a été réduite, les ingénieurs et techniciens plus encore, enfin il était plus prestigieux d’aller travailler dans la finance à Johannesburg.
Là aussi, le vieux poncif de la « vieille économie », revient dans la gueule, comme dirait Poutine de ceux qui l’ont lancé.
Vu le poids de l’ Afrique du sud dans les productions de platine et d’or, vu le contexte monétaire de forte flambée de ces deux métaux, il ne faut pas s’étonner de voir l’économie mondiale aussi déstabilisée par la crise sud africaine.
Mais ce maëlstrom emporte aussi le marché charbonnier. L’ Afrique du sud est en effet, un des rares endroits où la production de « bon » charbon est possible.
En ce qui concerne les énergies renouvelables, le pays se consacre désormais aux ampoules basses consommations, et chauffe-eau solaire, dans l’urgence…

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