Le gaspillage.

Images_3 « La Russie exploite aujourd’hui plus de 70% des gisements de pétrole et 60% des gisements de gaz prospectés à l’époque soviétique. Toute la « crème » a pratiquement été mangée, le reste sera épuisé au cours des prochaines années.  « .
L’ agence de presse RIA NOVOSTI met en exergue aujourd’hui un problème qui n’est pas significativement russe, mais international, celui du déclin de la prospection minière.
En Russie, ce déclin a commencé avec l’implosion de l’ Union Soviétique.
La ressource, exploitée et la prospection, liquidée.

« Comme on le sait, le sous-sol russe recèle un tiers des réserves mondiales de gaz, un dixième des réserves de pétrole et un cinquième des réserves de charbon. Mais ce sont, pour l’essentiel, des prévisions qui doivent encore être prouvées, après quoi l’extraction ne pourra commencer que dix ans plus tard.  « 
Mais, la condamnation de l’économie libérale est sans appel :
« si, à l’époque soviétique, 20.000 gisements de minéraux utiles avaient été ouverts, parmi lesquels 2.000 déterminaient la croissance de l’économie du pays, ces 17 dernières années, pratiquement aucun gisement conséquent n’a été mis en exploitation.   « .
En effet, prospecter coûte, pour -peut-être- rapporter dans 50 ans.
Et là, même les gisements connus n’ont pas fait l’objet d’investissements…
Paradoxalement, cet activisme dans la prospection a tué l’union soviétique, économie minière trop liée
aux aléas des cours mondiaux.
Aujourd’hui, le non-investissement, général à l’économie mondial, rend sa puissance évanouie à la Russie, en faisant flamber les cours .

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