A fait comme les carabiniers, il arrive bien tard en Afrique du sud, commis voyageur apportant EPR et centrale à charbon. L’une pour 2014, l’autre pour… un jour…peut, ou alors demain.
Une assistance technique d’ingénieurs d’EDF, voilà où en est réduit la superpuissance sud-Africaine, importer 10 ingénieurs pour essayer de faire repartir sa production.
C’est vrai que pour les jeunes hommes brillants, la finance c’est beaucoup plus jouissif et moins compliqué.
On gagne plus, on peut frimer, alors qu’un investissement industriel auquel participe un jeune ingénieur sera souvent pleinement opérationnel 25 années plus tard.
Il sera alors retraité ou mort.
Mieux, j’ai vu justement un ingénieur mourir presque centenaire, retraité depuis 30 ans. Et ses brevets ne sont même pas tous encore exploités.
Le retour sur investissement n’est pas encore accompli.
Pour dire que pour rattraper 25 ans, et peut être plus de retard d’investissements en Afrique du sud, il faudra plus que 10 ingénieurs et deux ou trois ans.
Le flux d’investissements ne doit jamais s’arrêter, on voit ce que cela a donné pour l’union soviétique, c’est aussi très long à rattraper…
Quand à l’affirmation de Sarkozy : « Vous êtes victimes de votre succès. La croissance progresse et il faut que la fourniture d’énergie suive « , elle est entièrement fausse. Centrales obsolètes, réseau à l’abandon, production de charbon insuffisante, déclin de l’investissement dans les mines de charbon, et pour finir, grâce au manque d’électricité, effondrement de l’économie.
Car une économie moderne, elle peut fonctionner sans bourse des valeurs, mais pas sans électricité.

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