L’Europe de l’est vit très mal le ticket d’entrée qu’il a fallu payer pour rentrer dans l’Union Européenne. Une partie de ce ticket était la fermeture des centrales nucléaires soviétiques.
Mais les dirigeants de ces pays, que ce soit en Bulgarie, ou ailleurs comprirent très mal les raisons de ces fermetures, ou plutôt les comprirent comme une volonté de dérussifier et que la sécurité n’était qu’ alibi.
Bulgarie comme Lithuanie étaient, de par leurs centrales, autonomes énergétiquement, la fermeture exigée et obtenue par l’ Union Européenne est remise en cause.
Sofia prend langue avec Moscou pour la construction d’une autre centrale, et la Lithuanie rêve de redevenir une puissance exportatrice d’électricité en construisant une centrale nucléaire, à la place de celle d’Ignalina (et au même endroit) qui doit fermer en 2009. Elle convie ses voisins à la construire avec elle, ses moyens financiers étant par trop réduits.
Car les résultats ont été paradoxaux.
En effet, ces pays, Bulgarie d’un côté, Lithuanie, Estonie et Lettonie, et même la Pologne sont devenus bien plus dépendant de leur fournisseur de gaz russe.
Mais la donne se complique avec l’enclave russe de Kaliningrad, qui ne veut pas dépendre de ses voisins et qui demande à son tour, une centrale nucléaire.
Comme on voit, l’Union Européenne, loin d’être un facteur de concorde, est une cause de bisbille…

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