L’ Opep va choisir entre … baisse ou stabilité de la production.
Cette baisse ou cette stabilisation ont des causes essentiellement politiques.
La tension entre l’axe Washington-Bogota et Caracas-Quito de l’autre est une des causes du problème.
L’activisme anti-chavez des étasuniens a notablement contribué à la hausse des prix de l’essence, via une baisse de la production vénézuelienne, cas de figure pouvant certainement se reproduire, et d’autre part, la lassitude, l’agacement, le changement d’attitude du moyen-orient vis-à-vis des USA.
De suzerain craint et obéi, Washington passe au rang de clochard.
Son armée ne vaut rien, malgré un budget démentiel, elle est en train de se faire battre par une bande de cul-terreux, elle apparait distendue, et surtout, le dollar est de plus en plus déprécié.
Sa chute infernale entraine immédiatement une augmentation des prix, mais dévalue systématiquement les avoirs en dollars des pays du golfe, la vraie puissance régionale, c’est l’ Iran, et celle qui joue le rôle d’arbitre, c’est la Russie.
Les passes d’armes incessantes avec Moscou deviennent de plus en plus pesantes, l’agressivité occidentale se cache de plus en plus mal derrière le paravent de la démocratie.
En bref, la superpuissance et son avatar européen se comportent de plus en plus mal avec ceux qu’elles croient leurs ennemis, et se brouillent avec des amis de plus en plus tiédasses à leur égard…
Ou l’art de se faire des ennemis…
Ne vous étonnez pas de voir le prix de l’essence grimper, donc…

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