Devant la crise gazière entre l’Ukraine et la Russie, l’Europe va chercher sa sécurité énergétique…en Algérie.
Il faut donc bien constater que les hommes politiques européens sont toujours à la recherche d’un cerveau.
Et qu’ils ne l’ont pas encore trouvé.
L’Algérie étant, comme c’est bien connu, un pays calme, serein où tout baigne depuis des décennies.
Il n’y a absolument pas accaparemment de la rente pétrolière et gazière dans ce pays où tout le monde, c’est bien connu vit bien, avec un bon travail et un bon salaire.
Bon, sans rire, confier sa « sécurité énergétique » à un pays qui est encore une cocotte-minute prête à exploser sur le plan social, où la masse voit fort peu les « bienfaits » de la rente pétrolière et gazière et qui n’a pas purgé encore ses restes de guerre civile, cela reste surréaliste.
L’Algérie, comparé à la CEI, c’est 15 % de sa production, et 10 % de ses réserves.
Ses réserves ne lui permettent pas de prendre la place de gazprom et le pays n’a peut être pas très envie de les gaspiller à tout allure.
Il préfèrera sans doute les « faire durer », afin d’assurer son développement.
L’Algérie a 33 millions d’habitants et sa fécondité (1.87) s’aligne sur les standards européens.
Il n’est donc, pas dit, du tout, que le gouvernement algérien veuille assurer cette « sécurité énergétique » européenne.
La vraie sécurité énergétique, c’est la sobriété.

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