L’Opep vient de prendre deux décisions significatives.
la première est de ne pas augmenter sa production, décision en trompe l’oeil, car elle n’a certainement aucune marge de manoeuvre en la matière, mais politiquement parlant, il vaut mieux faire croire que l’on contrôle un mouvement, plus qu’on ne le subit.
La seconde est d’appuyer le Vénézuela contre EXXONMOBIL, dans son litige sur la nationalisation des pétroles de l’ Orénoque.
De plus, la diplomatie nord-américaine, et l’appui -maladroit-de Condoleezza Rice aux intérêts d’EXXONMOBIL , fait de plus en plus apparaitre celle-ci comme le faux-nez du gouvernement US.
« Conscient qu’une situation délicate peut facilement empirer, le Ministère des Affaires Etrangères américain s’est fait entendre et a annoncé la création de « représentants spéciaux » pour s’occuper des pays qui utilisent leurs ressources de pétrole et de gaz comme outils politiques. Alors qu’Exxon avait de très bons arguments pour demander réclamation, les « représentants spéciaux » de Condoleezza ne font que renforcer l’idée que les compagnies pétrolières américaines ne sont que des pions de l’impérialisme des Etats-Unis, et qu’ils doivent donc être traités comme tels « .
Inutile de rappeler que chaque démêlé entre Caracas et Washington se solde par une augmentation du baril de 20 $, même si celui-ci passe par Bogota interposé, voire par Minsk…

Laisser un commentaire