Dénouement de crise en Amérique Latine.

Images_3 Les 60 ans de guerre civile bolivienne ne s’étendront pas encore au reste de l’ Amérique latine. Les criminels de guerre, trafiquants, mangeurs-de-petits-enfants, détenteurs hier d’ ADM se sont réconciliés au sommet de Rio à Saint-Domingue.
Finie, pour un temps, la brouille entre Colombie d’une part, Vénézuela, équateur, cuba et Nicaragua de l’autre.
« Le texte stipule, entre autres, que le président colombien, a présenté des excuses à l’Équateur pour le raid mené sur son territoire et que la Colombie s’engage à ne plus violer la souveraineté territoriale de ses voisins.  « 

En Colombie, tous les protagonistes de la guerre civile pratiquent à grande échelle le trafic de cocaïne, c’est la seule activité véritable du pays ( tandis que ses voisins disposent de ressources pétrolières) et celle qui a permis à la guerre de durer si longtemps.
Mais les Colombiens n’avaient guère les moyens de faire perdurer le conflit, même avec l’appui des USA, son armée est relativement petite (les militaires en Amérique Latine n’aiment pas voir les armes trainer), les paramilitaires ne valent que dans le meurtre de civils désarmés et sa structure sociale inégalitaire est à très haut risque.
Quand au président Vénézuelien, s’il aime ferrailler avec les gringos, il n’a guère les moyens de mener une guerre ouverte, mais en possède beaucoup plus pour une guerre diplomatique, notamment pétrolier.
Et en ce qui le concerne, il a rompu avec la tradition des armées d’Amérique Latine.
La sienne est assez mal équipée, mais il l’a doublée d’une garde nationale, pas très bien dotée, elle non plus, mais impressionnante par sa seule masse (plus de 2 000 000 de combattants), qui est sensée dissuader d’une aventure à l’irakienne.
En tout cas, une armée essentiellement défensive.

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