Bientôt, on ne demandera pas combien produit une vache, en litres de lait, on demandera combien elle produit de M3 de gaz.
Le gouvernement fédéral et l’état du Vermont (USA) subventionnent la production de biogaz à partir du fumier. Celui ci est stocké dans des silos souterrains à 38°, où il produit du méthane.
« Le magazine (power) a notamment souligné les immenses avantages du programme pour l’environnement, notamment l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, la diminution des mauvaises odeurs dues au fumier et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’article citait également les avantages qu’en tiraient les agriculteurs concernés, à savoir un revenu régulier qui compense les fluctuations du prix du lait. «
En réalité, cela ne pose aucun problème technique, mais politique.
En effet, ce qui était bien vu dans les classes politiques occidentales, c’était les énergies, pétrole ou gaz, car finalement, elles demandaient fort peu de main d’oeuvre, et étaient, à l’inverse des mineurs de charbon, très peu remuantes et on pouvait les satisfaire à bon compte, même si elles étaient très bien payées.
En effet, produire, par exemple en France 100 ou 150 millions de TEP (tonnes équivalents pétrole) en renouvelable, c’est possible, mais on revient à la donne de 1950, on se remet à dépendre d’une classe sociale importante (des dizaines de milliers de personnes) qu’un parti, comme le parti communiste, peut encadrer, et qu’un parti politique encadrera, un jour.
De plus, cette classe sociale bénéficiera d’un avantage fantastique, celui de la pérennité des emplois.
L’horreur économique pour la classe dirigeante.

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