La situation de delta airlines évoque le dernier carré de la garde. elle veut supprimer 2000 emplois sur 55000, mais va proposer un départ volontaire à 30000 personnes, histoire de bien faire sentir qui est compressable, qui verra son poste supprimé la prochaine fois et qui partira dans de moins bonnes conditions demain.
Effectivement, s’il y avait plus de 2000 départs, la direction n’en serait guère chagrinée.
Les vols sur les ZUSA seraient réduits dans un premier temps de 5 %, puis de 10 %, sur l’ensemble de l’année.
Il est clair que les aéroports les plus rentables ne verront sans doute pas de baisse de trafic.
Mais les petites destinations seront touchées, « l’écrémage » des destinations est déjà donc largement commencé et amplifié.
Les avionneurs, airbus et boeing, montraient des prévisions délirantes à l’horizon 2020/2030.
Il va sans dire que la décision de Delta va mettre sur le tarmac 15 à 20 avions grandes lignes et 20 à 25 appareils régionaux.
Ceux -ci seront sans doute mis au sec dans le désert mojave, à moins qu’on utilise leurs piéces détachées, comme il est de coutume.
La seule manière pour airbus et boeing d’atteindre leurs objectifs sera de réduire drastiquement les consommations des nouveaux modèles.
Et encore, cela provoquera une cessation du déclin, mais certainement pas une reprise.
Le Pic Oil, c’était quand déjà ?

Laisser un commentaire