Beijing mène une « lutte à mort« , au Tibet, comme visiblement dans toute l’Asie Centrale qu’elle contrôle. Certains pensent sérieusement à mettre en corrélation des anniversaires.
Celui du soulèvement de 1959, mais ils sont grandement à côté de la plaque.
Bien sûr, il y a des précédents.
La guerre en Irlande du nord a été déclenché par l’attribution inéquitable d’un appartement…
Là, le terreau de la révolte s’appelle, plus que le Dalaï Lama, chute de neiges, ruptures d’approvisionnements, manque de charbon, de pétrole, d’électricité, et enfin, parce que le reste était supportable, inflation alimentaire et pénurie.
Parce que le détonateur de ces émeutes c’est d’abord la faim.
Que s’est il passé ? Peut être ne le saurons nous jamais, mais une rixe sur un marché qui dégénère, alors qu’avant, on aurait simplement serré les poing.
Mais le Tibet est une province pauvre, tout l’intérieur chinois est pauvre, et dans les anciennes famines, il valait mieux être sur les côtes, facilement approvisionnées que dans l’intérieur, où cet approvisionnement est toujours un casse-tête, surtout avec l’ enchérissement du prix du prix du pétrole et qui plus est, l’essence manque.
A côté de cela, les provinces maritimes sont celles qui concentre richesse, investissement, et où les couts d’approvisionnements sont les plus réduits.
Les attaques les plus graves contre le pouvoir chinois devront donc se concentrer dans ces provinces pauvres et affamées.
Elles coïncident aussi avec des minorités, mais la masse chinoise n’est pas indifférente.
D’ailleurs, les « incidents de masse » sont loin de concerner seulement le Tibet. Elles sont des émeutes avant tout de la faim, de la misère, du renchérissement des prix du pétrole, de l’inflation, mais peu du fait du Dalaï-lama.
Le détonateur est social. Cette « lutte à mort », est déjà, coté chinois, perdue.

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