On voit dans ce qui arrive à Barcelone, l’exemple de la non-viabilité de certains schémas, urbains ou économiques.
Pour la Grande-Bretagne libérale de 1880, il n’était pas concevable qu’elle n’ait pas la maitrise des mers, ou même simplement de la lui disputer.
Elle sacrifia donc son agriculture, au point d’importer 80 % de son alimentation en 1914.
On célébra l’héroîsme britannique pendant deux batailles de l’Atlantique.
En fait, celles-ci n’eurent lieu qu’à cause de la stupidité des hommes politiques.
On n’aurait même pas attaqué de cette manière, une Angleterre autosuffisante.
Barcelone invente une autre forme de suicide, beaucoup plus rapide, la mort par le manque d’eau.
650 000 M3 consommées chaque jour, on en importera de Marseille (avé ou sans le pastis ?), en attendant l’usine de dessalement.
En ces temps d’énergies chêres, combien dureront ces usines ?
Et ces approvisionnements marseillais ?
La vraie question est l’hypertrophie de Barcelone et de sa région, qui avait déjà demandé un aqueduc lui amenant l’eau du Rhône.
Prochain épisode : Manolita de Barcelona, un film de Marcello Spagnolo.

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