Alitalia fait comme un certain nombre d’aéroports, elle n’en finit pas de mourir.
Le plafonnement des énergies fossiles, leur renchérissement auront eu raison d’elle, avec, pour clou de son cercueil, l’obstination bruxelloise de ne vouloir aucune subvention.
Les déluges d’argent de la banque centrale sur les banques étant considérés comme « à part ».
Suppressions d’emplois et prise en charge des salariés par la collectivité, concentration du trafic sur l’aéroport de Rome, franc symbolique pour les actionnaires qui devraient s’estimer heureux comme des canes, ils ont été traités comme prévu par le marché.
Comme il n’y a qu’un acheteur (pas pressé) et un vendeur, le couteau sous la gorge, le prix, payé en action représentera 2 % du capital d’air France.
Facile, dans ses conditions pour Air France de se présenter comme « le sauveur ».
On sait comment cela finira : par la reconstitution de monopoles ou d’oligopoles qui imposeront « librement » leur prix à des clients qui pourront « librement » dire oui.
Jusqu’à ce que le transport aérien soit réduit à ce qu’il était à l’origine : réservé à des gens riches.
Reste que cet extrémisme néolibéral pousse à des revirements politiques, notamment Berlusconien, en effet, l’Italie, arrière-cour de Air France ?
C’est tout bonnement insultant !

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