Le long martyr d’Alitalia.

Images Alitalia fait comme un certain nombre d’aéroports, elle n’en finit pas de mourir.
Le plafonnement des énergies fossiles, leur renchérissement auront eu raison d’elle, avec, pour clou de son cercueil, l’obstination bruxelloise de ne vouloir aucune subvention.
Les déluges d’argent de la banque centrale sur les banques étant considérés comme « à part ».
Suppressions d’emplois et prise en charge des salariés par la collectivité, concentration du trafic sur l’aéroport de Rome, franc symbolique pour les actionnaires qui devraient s’estimer heureux comme des canes, ils ont été traités comme prévu par le marché.
Comme il n’y a qu’un acheteur (pas pressé) et un vendeur, le couteau sous la gorge, le prix, payé en action représentera 2 % du capital d’air France.

Facile, dans ses conditions pour Air France de se présenter comme « le sauveur ».
On sait comment cela finira : par la reconstitution de monopoles ou d’oligopoles qui imposeront « librement » leur prix à des clients qui pourront « librement » dire oui.
Jusqu’à ce que le transport aérien soit réduit à ce qu’il était à l’origine : réservé à des gens riches.
Reste que cet extrémisme néolibéral pousse à des revirements politiques, notamment Berlusconien, en effet, l’Italie, arrière-cour de Air France ?
C’est tout bonnement insultant !

Commentaires

2 réponses à “Le long martyr d’Alitalia.”

  1. Avatar de all
    all

    Alitalia il n’y a qu’à en faire cadeau à la mafia qui se servira des avions rouges et verts pour se faire livrer de la pizza, du champagne et des putes. J’espère qu’Air France n’achètera JAMAIS cette compagnie pourrie, ce boulet cogéré par des syndicats arriérés.

  2. Avatar de Ali Tallia
    Ali Tallia

    Le personnel italien serait infiniment mieux traité et protégé dans l’ensemble fédéré autour d’Air France que dans une filiale bidon tenu par les fils de Berlusconi, dont la pérennité ne dépassera pas le lendemain des élections. Mais l’amour propre nationaliste et le ouah ouah syndical peuvent être redoutables. C’est tout bonnement affligeant.

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