… mais au pic de la production ».
Cette déclaration est faite dans Capital par Christophe de Margerie, dirigeant du groupe Total.
Il met en exergue la production insuffisante, l’investissement défaillant.
Total investit 75 % de ce qu’investit Exxon, deux fois plus gros que lui.
Les états, de moins en moins inclinent à laisser faire les compagnies et brader leur ressources.
Mais C. De Margerie devient totalement inconoclaste en se préoccupant aussi de REDUIRE LES CONSOMMATIONS.
Le capitalisme financier et boursicoteur se souci finalement très peu de l’essence même du
capitalisme « Plaisir de l’accumulation au lieu de l’accumulation des plaisirs ».
Dans bien des domaines, ce plaisir, l’investissement (physique) a été comprimé au maximum, pour laisser place à la spéculation pure et dure.
Et le spéculateur, lui, n’a pas à se préoccuper de satisfaire les besoins.
Des besoins tendus lui conviennent tout à fait, que ce soit dans l’alimentation, l’énergie ou autre.
Ce qui lui déplait, c’est l’abondance.
On est passé d’un monde, fin des années 1980, où on avait, partout dans le monde, massivement investi, à un monde où l’on ne recherche, ni n’investit plus rien.
En effet, on se contente « d’explorer » les recherches anciennes des autres.
Notamment en France, où on « exploite » les recherches du BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) en Afrique, au 19°siècle.
Il ne suffit pas de dire « on peut », il faut « faire ». Et quand on peut investir, on peut tout à fait investir dans le renouvelable.

Laisser un commentaire