« Nous ne sommes pas au pic des réserves… »

Images … mais au pic de la production ».
Cette déclaration est faite dans Capital par Christophe de Margerie, dirigeant du groupe Total.
Il met en exergue la production insuffisante, l’investissement défaillant.
Total investit 75 % de ce qu’investit Exxon, deux fois plus gros que lui.
Les états, de moins en moins inclinent à laisser faire les compagnies et brader leur ressources.
Mais C. De Margerie devient totalement inconoclaste en se préoccupant aussi de REDUIRE LES CONSOMMATIONS.
Le capitalisme financier et boursicoteur se souci finalement très peu de l’essence même du

capitalisme « Plaisir de l’accumulation au lieu de l’accumulation des plaisirs ».
Dans bien des domaines, ce plaisir, l’investissement (physique) a été comprimé au maximum, pour laisser place à la spéculation pure et dure.
Et le spéculateur, lui, n’a pas à se préoccuper de satisfaire les besoins.
Des besoins tendus lui conviennent tout à fait, que ce soit dans l’alimentation, l’énergie ou autre.
Ce qui lui déplait, c’est l’abondance.
On est passé d’un monde, fin des années 1980, où on avait, partout dans le monde, massivement investi, à un monde où l’on ne recherche, ni n’investit plus rien.
En effet, on se contente « d’explorer » les recherches anciennes des autres.
Notamment en France, où on « exploite » les recherches du BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) en Afrique, au 19°siècle.
Il ne suffit pas de dire « on peut », il faut « faire ». Et quand on peut investir, on peut tout à fait investir dans le renouvelable. 

Commentaires

3 réponses à “« Nous ne sommes pas au pic des réserves… »”

  1. Avatar de Ratatouille
    Ratatouille

    Je ne vois pas ce que viennent faire la spéculation et le BRGM à propos d’un propos très sage qui encourage à réduire les consommations d’énergie.

  2. Avatar de patrick
    patrick

    à ratatouille : je voulais mettre en evidence le fait que si on veut produie, spécialement en matière minière gaziere ou petroliere, il faut investir et chercher.
    Cette recherche est tombée au point mort.
    Cet investissement est tombé ausssi au minimum.

  3. Avatar de franck-nat

    Et pourquoi ne pas se réjouir de ne plus investir en matière pétrolière ou gazière ?
    Est on obligé de vider au plus vite les réserves de l’humanité ? pour être sur que nos petits enfants n’en aient plus ?
    Alors, je me dis : en quoi ce serait idiot d’investir directement dans une énergie viable (solaire, éolien) plutôt que dans des techniques qui sont vouées à disparaitre, d’ici 50 500 ou 5000 ans ? La seule explication que je vois est que quand on mesure le retour sur investissement sur 5 ans 50 ans, 500 ans ou 5000 ans, l’un des investissements sera positif, l’autre n’aura été qu’un combat d’arrière garde, d’égoïstes. Enfin, j’ai surement tort.

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