Le biocarburant inquiète, et si certaines solutions ne mettent pas en danger l’approvisionnement humain (sont utilisés des mauvaises herbes productives sur sols pauvres inexploités) en nourriture, d’autres font carrément courir le risque de famine, mais pas seulement, aussi un retour express à une société féodale, où la différence entre l’aristocrate et l’autre, c’est que l’un est convenablement nourri et peut même avoir de la viande, et l’autre est maigre sans difficultés.
Le faible se « donnant » au plus puissant contre un minimum de protection et un peu de nourriture.
Pour le patron de Nestlé, l’équation est simple :
« Si l’on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n’y aura plus rien à manger « .
Elle pêche à mon avis pour un motif. Elle n’est pas à mettre au futur.
Cette année, près d’un milliard d’hommes ont été plongés dans la pauvreté, d’où ils étaient péniblement sortis.
50 à 100 % d’augmentation des prix. Quand l’alimentation occupe de 80 % (Afrique) à 60 % des dépenses (Chine), on voit le ravage.
Dans des économies et des cultures comme la Chine où l’économie est une qualité, une obligation et occupe 40 % du revenu, on peut encaisser (pas tous), une année de hausse.
La deuxième année, on mangera les économies.
La troisième on mourra.
L’Afrique n’est pas dans la même équation.
Continent vide jusqu’à maintenant, continent où la monnaie était marginale, il n’y a pas cette culture de la réserve.
Au Nigéria, les parents ont chassés leurs enfants dans les villes, où ils mendient.
Ce sera beaucoup plus rapide.
Quand à nos hommes politiques actuels, ils feraient bien de méditer la phrase suivante :
» Nous ne pouvons tolérer avoir deux années bonnes et une année de famine ».
Les libéraux ont eux, très bien tolérés et assistés à la famine d’Irlande en 1847.

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