Nestlé fait les gros yeux aux biocarburants, car sa segmentation sur le marché de l’alimentation fait que la multinationale est particulièrement réceptive au pouvoir d’achat des ménages.
La culture du supermarché en France fait oublier ce qu’est un riche et un pauvre, ou plutôt, quelqu’un qui est sorti de la pauvreté et quelqu’un qui y est encore.
Le pauvre achète de la nourriture, le plus riche achète un emballage.
Que ce soit en carton, en plastique ou autre, quand on a atteint un certain niveau de vie, on en est là.
Nestlé n’est pas particulièrement un vendeur alimentaire, il commercialise surtout ce qui il y autour.
Or ce qui est à la portée du pauvre voyage peu, est produit local le plus souvent et se vend en vrac.
Chose pour laquelle il n’y a plus de place pour la multinationale.
20 % pour le produit, 80 % pour le paquet, beaucoup de marchandises voyageuses, voilà pour Nestlé.
Réduire les populations à l’état de famine propage sida, prostitution et fait regarder comme il est ce plus qui fait vendre : une marque de luxe inutile.
En plus, quand la production s’ajuste à la demande, il n’y a guère besoin de marketing et de stratégie commerciale pour commercialiser.
Hors, elles sont les raisons d’être de ces géants de l’agroalimentaire.
Pas très loin est le temps où en France on consignait les emballages, surtout les bouteilles.
Dans d’autres endroits, ceux-ci sont réduits à l’essentiel : un sac que l’on réutilise.
Il ne faut pas mésestimer l’attaque que subit Nestlé, cela peut l’amener à réagir férocement.

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