Hier, 25 mars est passé le film « Stalingrad » à la télévision.
Stalingrad est un monument. Ou d’ignorance, ou de désinformation.
Tourné 10 ans après la fin de l’URSS, c’est un monument d’antisoviétisme et d’approximation historique.
Visiblement, le réalisateur a confondu « le docteur jivago » et la bataille de Stalingrad.
On voit des soldats jetés sans armes contre des mitrailleuses et poussés par des commissaires politiques.
En 1941/1942, les soldats soviétiques ne sont pas ceux de la première guerre mondiale, qui eux, ont menés des combats avec un fusil pour deux, voir pour 5, dont notamment la dernière offensive (Broussilov) en 1916.
Pendant toute la guerre, ils ont disposés d’un matériel, notamment lourd, supérieur à celui des allemands, tant en nombre qu’en qualité.
Le T 34, les « orgues de Staline », une artillerie abondante, les premières productions de kalachnikov que même les soldats allemands préféraient à leurs armes de dotations.
Et a Stalingrad, les soldats soviétiques montaient en ligne avec 50 kilos d’équipement sur le dos.
Si certaines troupes ont été équipés à la dernière minute, aucune troupe n’est monté en ligne sans arme.
A la même époque, les chefs militaires, convaincus qu’ils n’ont plus rien à perdre, ont réduit à quia les commissaires politiques, et même mis sous leurs ordres les troupes du ministère de l’intérieur (NKVD, devenu plus tard KGB) qu’ils ont envoyés au plus fort des combats.
A l’époque, d’ailleurs, ce ne sont pas des conscrits dont dispose les soviétiques pour Stalingrad, mais de troupes de choc.
On sortira même « pablito » Rodmnitsev de son Goulag. C’est le héros de la bataille de Guadalajara, un spécialiste du combat urbain.
Quel rapport avec l’énergie ?
Parce que l’on a la même campagne de désinformation médiatique vis-à-vis de l’Iran.
Et on remonte une mayonnaise pour justifier une attaque.
Au même moment, d’autres mettent en garde, aux USA contre une défaite militaire en cas de guerre contre l’Iran, et la destruction totale de l’armée en Irak.
L’armée américaine en Irak, déjà, n’arrive pas à mater les sunnites (20 % de la population), risque de voir ses troupes coupées de ses voies de communication, venant du golfe et du koweit, par l’insurrection chiite qui ne manquerait pas de se déclencher, et par la perte du contrôle du golfe Persique.
L’armée américaine, dépendant beaucoup de ses approvisionnements, notamment pétroliers, incapable de faire une guerre à l’économie, risquerait de revivre, réellement, une bataille de Stalingrad.
Hitler aussi avait cru que ce serait facile la conquête de l’URSS.

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