» Face à la chute de la production et surtout la spirale inflationniste, les producteurs prennent donc des mesures radicales : des restrictions d’exportations « .
Cette ligne, parue dans l’édito matières premières des publications agora, indique la mort de l’OMC.
Face à la dureté de la crise alimentaire, de la chute des stocks, du tassement de la production et de l’ envolée des prix, le marché aura duré ce que dure les roses.
Il faut dire que si les pays occidentaux souffrent durement du cours des céréales, c’est bien pire dans les pays où l’alimentation constitue 50 à 80 % des revenus d’un ménage.
Même la Chine, devenue soit disant « riche », la tranche de population dans cette fourchette, c’est 97 % de la population.
Les pays, les uns après les autres réduisent ou interdisent ou taxent leurs exportations.
Russie, Ukraine, Argentine, Inde, Viet-Nam aujourd’hui, Cambodge et Egypte cette semaine.
Pendant ce temps là, la France souffre de problèmes d’écoulement de sa production, trop chère à cause de l’euro, la Grande-Bretagne, elle, panique.
Elle a compris, avec le gaz, qu’en cas de pénurie sur certains produits, il n’y aurait plus de « marché » où s’approvisionner, quelqu’ en fut le prix.
Hors depuis 1815, elle est largement déficitaire au niveau alimentaire.
D’ailleurs en France aussi, et jusqu’au 19° siècle, des troubles frumentaires eurent lieu sur des bruits d’exportations de céréales.
Le clivage que j’avais déjà signalé se remet en place.
Il y aura les pays excédentaires et les pays déficitaires.
Ceux-ci, surtout s’ils sont pauvres vont connaitre le plus vieux moyen de réduire sa population.

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