La grève est suspendue en Argentine, la Grève des agriculteurs.
En effet, le gouvernement argentin, devant la flambée des prix agricole avait décidé de taxer des produits qui ne l’étaient pas, et d’augmenter la taxe sur le soja de 35 à 45 % suivant les quantités.
Le but étant de maitriser l’inflation et de faire contribuer un peu plus les agriculteurs après des années fastes.
La population agricole est bien entendue, très réduite, symbolique même.
Les céréaliers négocieront donc avec Cristina Fernandez Kirchner.
La grève durait depuis 15 jours, comprenant barrages routiers et suspensions d’exportations (ça du être bon pour les prix intérieurs).
Politiquement, la flambée alimentaire atteint aussi les pays producteurs, on le voit partout et la gourmandise des industriels de l’alimentation, paysans ou autres leur fait perdre de vue un état ancien des choses.
La réaction des autorités peut être très brutale, car elle repose sur la terreur qu’elle inspire, et sur la terreur ressentie par les gouvernants.
En effet, dans les siècles passés, la réquisition militaire à prix taxé était très répandue, et la réaction stalinienne dans les années 30 n’en fut qu’un des derniers exemplaires.
On peut voir aussi deux manières de s’en sortir.
Cuba après l’écroulement du bloc soviétique (les 2/3 de sa nourriture était importée, et ses productions exportées) a relancé la micro-agriculture biologique très intensive, arrivant presqu’ à l’autosuffisance, l’ex-Urss a pu passer la transition grâce au jardin familial, en revanche, certains s’en tiennent au bienfait du marché.
En effet, on parle aux USA, de l’interdiction pure et simple du potager.
Nous verrons donc. Devant cette mesure, même Staline avait reculé.

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