Cantarell : le déclin se poursuit.

Images_2 Le déclin du grand gisement Cantarell au Mexique se poursuit à vive allure. Il a atteint 6,4  % sur les deux premiers mois de 2008.
La production totale des gisements mexicains atteint
2944 000 barils/jour.
Les exportations, elles, décroissent de 14,6 % à
1 432 000 barils jour.
Cela confirme la gravité de la crise pour l’approvisionnement US (le pétrole mexicain est un pétrole sûr), et la gravité de la crise pour le PIB Mexicain (les ressources fossiles font 40 % du total), la production de gaz, elle progresse vivement de plus de 13 %.
Le Méthane est aussi exporté vers les USA.
En ce qui concernent ceux-ci, on peut déjà noter la crise électro-méthanière.
En effet, les producteurs américains avaient massivement installés des capacités de production gazière.

Le total des centrales à gaz atteint, en effet, 42 % des capacités installées, mais ne fonctionne qu’à 19 %, faute de gaz.
100 milliards de $ avait été investi, dont une grande partie en pure perte.
On voit la quantité d’énergie renouvelable qu’on aurait pu produire avec cette quantité d’argent, mal investi.
Le Mexique devrait voir ses exportations baisser rapidement, les USA augmenter rapidement aussi leur consommation de « bio » carburants, et la famine s’installer durablement sur terre.
Le choix semble donc fait.
La baisse drastique de la population a vraisemblablement été décidée.
Seules les interventions gouvernementales localisées, pour une agriculture relocalisée permettront de l’éviter.

Commentaires

2 réponses à “Cantarell : le déclin se poursuit.”

  1. Avatar de Emile
    Emile

    A voir, cet article d’août 2006 : Le déclin de Cantarell a commencé
    Cantarell est le second plus important champ pétrolier du monde après Ghawar et représente plus de la moitié de la production mexicaine.

  2. Avatar de Emile
    Emile

    Ghawar, en Arabie, semble bien sur le déclin lui aussi. Un article en deux parties (et en anglais, avec de nombreux commentaires) à lire ici : GHAWAR: an estimate of remaining oil reserves and production decline (Part 1) et ici : GHAWAR: an estimate of remaining oil reserves and production decline (Part 2)
    La production de l’Arabie a d’ailleurs diminué depuis le milieu de 2006, avec cependant une petite remontée, sans doute temporaire, fin 2007.
    Lorsque l’OPEP déclare qu’il n’est pas nécessaire d’augmenter la production pour faire baisser le prix du pétrole, cela pourrait bien cacher l’incapacité de la plupart des pays concernés d’augmenter leur production après avoir gonflé leurs réserves dans les années 1980.
    On peut trouver des précisions ici : Crude oil – the supply outlook (un rapport sur le pétrole de fin 2007) et ici : Crude oil – summary (synthèse de ce rapport).

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