… « Avant qu’il ne nous abandonne ». Faith Birol de l’AIE (agence internationale de l’énergie), semble avoir abandonné la langue de bois.
« Même si nous ne sommes pas encore à court de pétrole, nous sommes à court de temps « .
Pour lui, les voies du salut sont simples.
Abandon du pétrole, là où il est remplaçable « usages industriels, le chauffage et la production d’électricité « , car la production a atteint son maximum.
Les solutions envisagées, progrès technologiques, fusions et absorptions, utilisation des gisements marginaux, ne changera rien.
La donne se complique d’un caractère politique. Les pays producteurs jouent, de plus en plus, LEUR jeu.
Le fait que les états du Golfe aient, pour l’instant, renoncer à casser leur PEG avec le dollar, les fait hésiter à augmenter leur production.
Il n’y a en effet, pas d’intérêt à accumuler cette devise qui ne permettra bientôt d’acheter que des clous et des néfles.
Enfin un langage clair de l’AIE, une reconnaissance des problèmes, surtout du caractère politique de la crise énergétique.

Laisser un commentaire