A l’heure actuelle, alimentation et énergie peuvent être considérés comme synonymes.
Ce bref rappel explique pourquoi, j’en parle si souvent.
Une agriculture industrielle, qui a tué le petit paysan, et une production certainement pas locale, mais souvent internationale, pour des productions baladeuses, qui voyagent souvent beaucoup plus que bon nombre d’habitants sur cette planète.
La donnée est dramatiquement simple. 147 millions de tonnes de stock il y a 7 ans, 71 aujourd’hui.
Ce n’est vraiment pas beaucoup, pour cette céréale qui nourrit la moitié de l’humanité.
Des pays qui plafonnent les exportations, les interdisent, les taxes, ou qui ne les autorisent, comme
l’Egypte, qu’à titre de clearing (échange) contre du blé.
Le prix, lui, je n’en parlerais même pas. Demain, il aura déjà changé.
En attendant, les émeutes se propagent dans le monde.
Il est toujours plus rentable de nourrir le 4X4 du riche que le ventre du pauvre.
La seule solution est la production intensive locale.
La pomme de terre est l’aliment de choix de cette nouvelle révolution verte en gestation.
Un pays l’a déjà mis en place, c’est Cuba, pendant la décennie 1990.
Et vue le nombre de pays qui déjà ont rompu avec le marché sur ce créneau, il est évident qu’il y aura relocalisation.

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