Un article paru dans New Scientist pose le problème. Qu’arrivera t’il en premier ?
» Mais c’est désormais une course entre deux seuils – qui viendra en premier lieu, le passage à des technologies durables, ou l’effondrement ? ».
Pour Luis Bettencourt du laboratoire national de Los Alamos :
» un taux d’innovation toujours plus élevé est nécessaire pour maintenir la croissance des villes et prévenir la stagnation ou l’effondrement, et à long terme cela ne peut pas être soutenable. «
Des habitants toujours plus nombreux, toujours moins frugaux, pompant les ressources naturelles en régression de toujours plus vastes régions.
Le schéma est simple, et inchangé depuis toujours :
– précipitations irrégulières,
– donc constructions de canaux d’irrigations,
– donc curage des canaux,
– population plus nombreuse, plus de terres exploitées, plus de canaux,
– donc bureaucratie pour l’entretien,
– donc impôts,
– donc administration fiscale…
Jusqu’à ce que le système s’effondre sous son propre poids. Pour exemple, l’empire Khmer eut jusqu’à 25 millions d’habitants. C’était au 12° siècle. Au 19°, quand il devient un protectorat français, il était bien rétréci et ne comptait que 500 000 habitants.
Le cycle, construction, effondrement, reconstruction, toutes les civilisations l’ont connues. Toujours le cout humain a été considérable.

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