C’est à dire jamais. La fusion est repoussée aux calendes grecques, dans un siècle.
Le gouvernement qui arrêtera ça dans 10, 20, 30 ans ou plus aura beau jeu de clamer l’irresponsabilité du gouvernement qui l’aura lancé, sa gabégie, son caractère dépensier.
De plus, il est clair qu’un siècle, devant nous, nous ne l’avons pas.
Les ressources pétrolières, gazières, charbonnières et nucléaires ne tiendront pas un siècle.
C’est un pari démesuré pour savant fou.
La seule chose qu’ ITER va réussir à fusionner, ce sont des milliards d’euros.
Quand on pense aux épreuves supportés par les peuples aux 20° siècle, mais aussi à chaque siècle précédent, on imagine la stabilité politique -impossible-, qu’il faudra pour mener à bien ce projet, et bien sûr, le fait que l’enveloppe sera largement dépassée, que la plupart des pays laisseront tomber, les uns après les autres…
Reste à voir ITER comme il faut le voir : un monument à la mégalomanie comparable aux pyramides d’Egypte.
D’ailleurs, le même volume de matériau que Kéops sera déplacé…
A ce niveau là, cela dépend plus de la psychiatrie que du projet industriel, ou alors c’est de la subvention déguisée à l’industrie nucléaire…Sans doute est-ce un mélange des deux.

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