« La guerre des tarifs est devenue telle qu‘aucun bénéfice n’est plus possible. Leurs marges sont si faibles qu’elles rognent sur tout, sécurité incluse. Tout le secteur est au point de rupture « .
Des petites compagnies se sont mises en faillites, mais :
» la plupart des grandes sont aussi menacées « .
La pagaille règne sur les aéroports américains.
En effet, une frénésie de révisions se fait jour chez les compagnies, le gouvernement ayant « découvert » l’incurie la plus totale, la porosité complète entre autorités chargées des contrôles et compagnies : « une indulgence excessive outrepassant largement la collaboration « .
Les lobbys avaient bien fait leur travail, mais maintenant, il faut réparer.
La « concurrence libre et non faussée » existait dans ce secteur, qui ne souffrait guère de l’existence de moyens de transports alternatifs.
On voit où cela a mené le secteur : nul part.
Maintenant, les premières ondes de choc du pic pétrolier se font sentir, coulant toutes les compagnies.
Pour elles, le pétrole bon marché était un paradigme éternel, ne souffrant pas débat.
L’incurie de l’administration US pour les travaux d’infrastructures fait de cette crise une crise globale.
On a rejoint ici le système socialiste.
Je me souviens d’une caricature du journal russe « krokodil », du début des années 1960, la légende disait :
« Dans votre rapport financier vous indiquez avoir fait un bénéfice, où est il ? »,
La réponse était :
« Camarade, il a été utilisé pour imprimer et relier le rapport ».
Mais, il n’y a pas de « Krokodil » en occident…

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